Joseph Szydlowski se remarie avec Mathilde Mattille de nationalité suisse.
L’horaire hebdomadaire est de 49 h 30. Cette année voit les premières élections professionnelles et le premier cahier de revendications. La Direction accorde une troisième semaine de congés payés. Une coopérative est créée pour le personnel. L’école d’apprentissage déménage de Nay à Bordes. Fin 1948 l'effectif de Turbomeca est de 576 personnes.
Commande de révision de 600 compresseurs S39H3. Prises de commandes tous azimuts pour occuper l’usine, notamment en sous-traitance. Accord avec General Motors pour la fabrication de compresseurs Frigidaire. Commandes de compresseurs axiaux pour soufflerie et d’instruments de mesure.
Création du Club Turbomeca-Bordes-Sport aidé par l'entreprise au moyen de subventiions et de prêt de moyens de transport.
Le réacteur Piméné, dérivé de l’Orédon, effectue ses premiers essais au banc. Il réalise son premier vol sur le Sylphe de Fouga le 14 juillet à Aire-sur-Adour et obtient son homologation en décembre. Le turboréacteur double-flux TD100-189 fait ses premiers essais au banc ; il donnera naissance à l’Aspin. Début des travaux sur le Marboré.
Les 14 et 15 janvier, le Sylphe de Fouga fait une brillante démonstration au meeting de Miami, entrainant de nombreux contacts avec des industriels américains intéressés par les petits moteurs de Turbomeca.
Lancement d'une nouvelle travée pour agrandir l'atelier B qui deviendra le "Grand Atelier".
Mariage de Sonia Szydlowski et de Georges Meton.
Premières exportations de turbines par Turbomeca. Le Motoriste américain Continental acquiert la licence des moteurs Turbomeca. C’est le début d’une collaboration de 15 ans qui verra le constructeur US construire des milliers de moteurs Turbomeca pour les armées américaines.
Première grande grève à Turbomeca. Elle dure huit jours avec occupation des ateliers jour et nuit et se termine par un protocole d’accord signé à la Mairie de Bordes.
Premier vol du SNCASO SO.1120 Ariel III équipé d’une turbosoufflante Arrius le 18 avril 1951. C’est le premier vol au monde d’un hélicoptère motorisé par une turbine. Premiers essais des turbomoteurs Artouste II et Turmo I, du turbogénérateur d’air Palouste I et du réacteur double-flux Aspin II. L’Aspin I fait son premier vol sur le Gemeaux de Fouga. C’est le premier vol d’un turboréacteur double-flux au monde. Premier vol d’un DC-3 équipé d’un Palas comme réacteur d’appoint ; cette application est la principale application du Palas qui devient le premier moteur de Turbomeca construit en série (140 exemplaires).
Georg Oberlander, le créateur de la B782, quitte Turbomeca et retourne en Allemagne.
La société britannique Blackburn achète la licence de fabrication des moteurs Turbomeca. C’est le début d’une collaboration avec la Grande-Bretagne qui dure encore aujourd’hui. En
effet, Blackburn sera absorbée par Bristol-Siddeley qui sera elle-même absorbée par Rolls-Royce. Cession de la licence des Piméné et Palas à la Yougoslavie.
Premier vol du Fouga Magister équipé de deux Marboré II. Essais d’un dispositif de post-combustion sur le Marboré.
Turbomeca achète un premier avion pour ses déplacements: un De Havilland Dragon Rapide
Le Marboré II construit par Continental et dénommé aux Etats-Unis J-69, est choisi pour motoriser l’avion d’entrainement américain Cessna T-37. Le Fouga Magister est sélectionné comme appareil d’entrainement pour l’Armée de l’Air française. Une première commande de 320 Marboré II est signée avec le Ministère de l’Air.
Lancement d'un programme d'investissement de 225 millions de francs en bâtiments et machines-outils.
Premier vol de l’hélicoptère SNCASO Djinn équipé du Palouste et de l’hélicoptère Sikorski S-52 équipé de l’Artouste I. Essai d’adaptation d’un compresseur axial de suralimentation sur un Palas, en vue d’augmenter la puissance des moteurs. Premier essai du premier turbopropulseur Turbomeca, le Marcadau, dérivé de l’Artouste I.
Décès de l'Ingénieur-Général Martinot-Lagarde.
L'Espagne achète la licence du Marboré II pour son avion d'entraînement SAETA 200.
Lancement du développement des réacteurs Gourdon, Arbizon et Soulor et des turbomoteurs Artouste III et Turmo III. Première rotation du turboréacteur Gabizo, premier moteur équipé du compresseur axial de suralimentation.
L’hélicoptère Sikorsky H-39 motorisé avec l’Artouste II bat le record mondial de vitesse pour hélicoptère avec 251 km/h et le record mondial d’altitude avec 7467 m.
Instauration de la contribution patronale de 1% pour la construction de logements sociaux. Turbomeca met à disposition de ses salariés un immeuble aménagé et leur prête de l’argent pour la construction de leur maison. Institution d’une prime d’assiduité et intégration d’une partie du « boni » au salaire.
Le Ministère de l'Air commande 15 Bastan et 40 Gabizo.
Lancement de nouveaux bâtiments à Bordes et investissement de 400 millions de francs en machines-outils pour Bordes et Mézières.
Le 6 juin, l’Alouette II bat le record mondial d’altitude pour hélicoptère (8260 m).
Démarrage de la production en série de l'Artouste II.
Première rotation de l’Arbizon et premier vol du Gabizo.
Equipée d’un Turmo I, la voiture Renault Etoile filante bat le record du monde de vitesse (308,8 km/h) en août, à Salt Lake City.
Souscription d’une assurance maladie et accidents du travail pour les employés auprès de la Compagnie des Assurances Générales. Affiliation de Turbomeca à la Caisse de Retraite Interentreprises.
Mise en service de nouveaux bancs d’essais, achat du bureau de Paris rue Beaujon, réaménagement de Mézières, construction d’une nouvelle cantine et d’un nouveau centre d’apprentissage. Investissement dans la société Bertin et création avec Hispano-Suiza de la CGTM (C.ompagnie Générale des TurboMachines) qui deviendra ensuite le Centre d’Essais en Vol de Turbomeca.
Signature d’un contrat de fourniture de 400 Marboré pour l’Allemagne qui s’est équipée du Fouga Magister.
Nouveau programme d’investissement de 500 millions de francs pour de nouveaux ateliers, des machines-outils et des bancs d’essai. Premier développement à grande échelle de la sous-traitance en France et en Allemagne.
Mise en place d’un contrat d’assurance chirurgie et d’une assurance décès. Au 31 décembre 1957, Turbomeca compte 1487 employés.