Association des Amis du Patrimoine Historique Turbomeca
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Encyclopédie des moteurs Turbomeca/Safran Helicopter Engines

Turbomoteurs / Turbopropulseurs

ARDIDEN

Fin des années 90, Eurocopter réfléchit à un successeur du Dauphin, appelé l’EC165 et HAL demande plus de puissance au TM333 pour une version haute altitude du Dhruv. Le besoin en puissance est de l’ordre de 900 kW.

 

Turbomeca lance alors l’étude avant-projet d’un moteur plus puissant que le TM333, mais plus simple que le MTR390 ou le T800. 

ARRANO

En août 2009, Airbus Helicopters sollicite Turbomeca pour faire une proposition commune dans le cadre du Grand Emprunt. Il s’agit pour Airbus Helicopters de lancer le développement du successeur du Dauphin, baptisé X4 et pour Turbomeca de lancer le développement d’un nouveau moteur de 800 kW, baptisé TM800. Ce dernier est basé sur le démonstrateur TECH800 lancé en 2006.

Le projet étant retenu au titre du Grand Emprunt, Airbus Helicopters et Turbomeca signent le 4 juillet 2012 le contrat de motorisation du X4/TM800 à une puissance de 863 kW. Mais pour sécuriser son programme, Airbus Helicopters décide d’une double source avec le PW210 de Pratt et Whitney.

L’hélicoptère prenant du poids, le contrat double source se transforme en contrat simple source le 9 décembre 2014 en faveur du TM800 proposé à 953 kW et baptisé ARRANO 1A.

ARRIEL

Lancé au début des années 70 pour riposter à l’offensive américaine du moteur Lycoming LTS101, l’ARRIEL connut, après des débuts difficiles, un succès sans précédent dans l’histoire des turbomoteurs d’hélicoptère.

Les différentes variantes de l’ARRIEL 1 couvrent une gamme de puissance de 650 à 750 ch.

Au début des années 90, la technologie des turbine HP mono étage équipées de pales monocristalline permet de lancer l’ARRIEL 2 qui couvrira une gamme de puissance de 850 à 1000 ch.

La stratégie de développement de l’ARRIEL aura permis d’augmenter sa puissance de plus de 50% en conservant toujours les mêmes interfaces.

Au total, c’est 13700 moteurs ARRIEL qui auront été produits à fin 2019

ARRIUS

Fin des années 70, Aérospatiale lance une version bi-moteur de l’AS350 baptisée AS355 nécessitant un moteur de 450 ch.

A cette époque, le seul moteur disponible était l’Allison 250 C20.

En 1978, Turbomeca lance l’étude d’un nouveau moteur de 450ch, appelé TM319. Mais ce nouveau projet ne répondant pas aux conditions économiques imposées par Aérospatiale, est mis en sommeil.

L’AS355 est lancé en mai 1979 avec le moteur Allison.

Quelques années plus tard, le projet TM319 sera relancé et prendra le nom d'ARRIUS

ARTOUSTE

Moteur emblématique de Turbomeca dans le monde de l’hélicoptère, l’Artouste est le premier moteur de la famille des Alouette, celui qui va faire la réputation de fiabilité de la firme fondée par Joseph Szydlowski.

ASTAZOU

 

Turbopropulseurs:

Conçu par Joseph Szydlowski comme un turbopropulseur devant remplacer les moteurs à pistons dans l’aviation générale et de petit transport, l’Astazou qui tourne pour la première fois en 1958 ne réussit que marginalement dans cette mission. 

 

Turbomoteurs:

S’il ne connut qu’un succès d’estime en turbopropulseur, l’Astazou réussit une brillante carrière comme moteur d’hélicoptère sur les Alouette, Gazelle et Dauphin monomoteur. Turbine liée, ce moteur est le successeur des Artouste.

 

BASTAN

Le Bastan fait partie de ces moteurs Turbomeca qui eurent une carrière limitée. Pourtant, il fut le premier turbopropulseur français homologué. Développé pour des programmes d’avions militaires d’appui-feu qui furent annulés avant qu’il ne soit au point, il réussit malgré tout à trouver deux applications dans le domaine du transport. Une application française avec le Nord 262 et une application export, avec le Guarani argentin. Au-delà de ces applications turbopropulseur, le Bastan connut une application turbomoteur expérimentale sur l’hélicoptère H-34 de Sud-Aviation.  Vous pouvez retrouver l’historique détaillée de la famille Bastan sur Le Diffuseur.

MAKILA

En 1973, Turbomeca lance le développement d’un nouveau moteur de 1800 ch pour motoriser une version agrandie du Puma, l’AS332 Super Puma. Ce moteur qui reprend l’architecture du Turmo avec un compresseur dérivé de celui de l’Astazou XX, tourne au banc en novembre 1976 et est certifié en février 1980 à une puissance de 1660 ch. Il est baptisé Makila 1A.

MARCADAU

 

Le Marcadau est la version turbopropulseur de l’Artouste II

MTR390

Avec un début de développement en 1986, le moteur MTR390, développé en coopération avec l'allemand MTU, puis le britannique Rolls-Royce et plus tard l'espagnol ITP est intimement lié au programme de l'hélicoptère de combat antichar franco-allemand Tigre.

Avec une mise en série en 2001, 500 moteurs ont été produits à fin 2019.

OREDON III

L’Oredon III est un dérivé de l’Astazou d’une puissance de 350 ch qui fit l’objet d’une coopération éphémère avec Bristol-Siddeley.

RTM322 / ANETO

Au milieu des années 70, Turbomeca et Rolls Royce décident de faire cause commune pour développer le futur moteur des successeurs du Puma et du Sea King des armées européennes. Un bureau d’étude commun est mis en place à Bordes en 1977. Le besoin en puissance est évalué à 1800 ch et le moteur commun est appelé RT321. Ce moteur tourne au banc en novembre 1983. Mais entre temps le besoin en puissance étant passé à 2100 ch, le RTM321, devenu obsolète, est alors remplacé par le RTM322 que nous connaissons aujourd’hui. Ce dernier tourne au banc en février 1985.

TAA 230

 

Le moteur TAA 230 est un turbomoteur construit en coopération avec Agusta en Italie et destiné aux hélicoptères Agusta A 105 et A 106 qui ne dépassèrent pas le stade prototype.

TM333

Fin des années 70, l’Aérospatiale émet le besoin d’un moteur de 800 à 850 ch pour une nouvelle version militaire du Dauphin, appelée Panther et pour revaloriser le Dauphin civil.

A cette époque, Turbomeca qui pensait que l’ARRIEL1 avait atteint sa limite de développement à 750 ch décide de lancer un tout nouveau moteur de 850 ch le TM333.

Ce moteur qui tourne au banc en août 1981, fut une véritable révolution technologique pour Turbomeca. Il est certifié en juillet 1986, mais n’aura aucun débouché commercial. Il sera finalement remplacé par l’ARRIEL2.

Pour répondre aux besoins des Indiens, Turbomeca fait tourner en 1984 le TM333 2B, équipé de pales de turbine HP refroidies qui furent très vite remplacées par des pales en monocristal.

Après bien des années de discussions et de négociations les indiens retiendront pour l’ALH (baptisé Dhruv) le TM333 2B2, certifié en décembre 2001 et offrant plus de 1100 ch.

TP319

 

Le TP 319 est un turbopropulseur de la classe 500 ch. 

TURMO

Le 25 mai 1951, Turbomeca fait tourner son premier moteur à turbine libre, baptisé TURMO pour TURbine MOtrice. Ce Turmo I est destiné à des applications non aéronautiques, mais rapidement, la formule est employée pour des applications avion et hélicoptère. Il en résulte une famille aux nombreuses variantes Turmo II, Turmo III et Turmo IV dont près de 2700 exemplaires ont été fabriqués pour diverses applications aéronautiques.

L’histoire détaillée de cette famille est racontée dans Le Diffuseur.

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