Il y a 70 ans, janvier 1954, premier vol du Payen PA-49
Après le Piméné qui tourne en 1949, Turbomeca développe le Palas qui effectue son premier essai en 1950. Ce réacteur de 160 kg de poussée va connaitre une carrière intéressante comme groupe d’assistance au décollage d’avions commerciaux et comme motorisation de nombreux avions prototypes. Parmi ces derniers, on trouve un curieux petit appareil à aile delta dessiné par l’ingénieur français Roland Payen, dénommé PA-49 Katy qui vole pour la première fois le 22 janvier 1954. Il effectuera plus de 300 vols et se trouve maintenant exposé au Musée de l’Air et de l’Espace. On peut voir un réacteur Palas à l’Espace Patrimonial de Bordes.
Il y a 30 ans, février 1994, premier vol de l’EC-135 Arrius 2B
Suite à la création d’Eurocopter, le projet d’hélicoptère léger bimoteur Bo-108 développé par la partie allemande est modifié et devient EC-135 caractérisé en particulier par le remplacement du rotor arrière classique par un fenestron. Pour sa motorisation, l’Arrius 1B du Bo-108 est remplacé par un Arrius 2B qui se trouve en double source avec le PW 206B de Pratt and Whitney Canada. Le nouvel appareil effectue son premier vol en version Arrius 2B le 15 février 1994.
Il y a 10 ans, mars 2014, signature du contrat LUH avec HAL
Pour succéder aux Cheetah et Chetak, dénominations indiennes des Lama et Alouette III construits sous licence en Inde par HAL depuis les années 1960, la firme indienne développe un hélicoptère monomoteur de nouvelle génération appelé LUH (Light Utility Helicopter). Pour motoriser ce nouvel appareil, elle choisit la version monomoteur de l’Ardiden 1 déjà utilisé sur les bimoteurs Dhruv et LCH. Dénommé Ardiden 1U, cette version fait l’objet d’un contrat de développement et fourniture signé en mars 2014 entre HAL et Turbomeca.
Il y a 10 ans, avril 2014, première rotation de l’Arrius 2R
Le 20 février 2013, Turbomeca et Bell signent le contrat de motorisation avec l’Arrius 2R du Bell 505 appelé à succéder au fameux Bell 206 Jet Ranger dans la gamme des hélicoptères civils de Bell. Après des dizaines de tentatives, Turbomeca réussit enfin à placer un moteur chez le célèbre hélicoptériste américain. La première concrétisation de cet accord intervient le 17 avril 2014, il y a déjà 10 ans, avec la première rotation de l’Arrius 2R au banc d’essai à Bordes.
Il y a 40 ans, mai 1984, signature de l’accord de coopération RTM 322
Après le succès de la coopération avec Rolls-Royce sur le turboréacteur Adour, Turbomeca réussit à convaincre la firme britannique de l’intérêt d’une coopération européenne dans le domaine du moteur d’hélicoptère. En effet, au début des années 1980, les armées commencent à réfléchir au futur remplacement des Sea-King et des Puma, nécessitant un turbomoteur de la classe 2000 shp. C’est donc le 18 mai 1984 que les deux sociétés signent l’accord de coopération pour le développement du RTM 322.
Il y a 30 ans, juin 1994, premier vol du Sikorsky S-76 Arriel 2
On ne change pas une équipe qui gagne. Après le succès de l’Arriel 1 sur le Sikorsky S-76 dont le premier vol était intervenu en avril 1986, il était naturel que l’aventure se poursuive avec l’Arriel 2 développé à partir de 1992. La même formule est reconduite : un hélicoptère prototype de Sikorsky est modifié à Pau-Uzein par la CGTM pour recevoir deux Arriel 2 en remplacement de ses deux Arriel 1. Le premier vol de l’appareil intervient le 30 juin 1994, il y a 30 ans maintenant.
Il y a 20 ans, juillet 2004, certifications du Makila 2A et du RTM 322-01/9
Juillet 2004 est un mois faste dans l’histoire de Safran Helicopter Engines/Turbomeca. Ce mois voit en effet la certification des deux plus puissants moteurs de la société, le Makila 2A de l’hélicoptère EC-225 devenu H225 et le RTM 322-01/9 destiné au NH 90.
Il y a 50 ans, août 1974, premier vol du Hawk
L’Adour est en 2024 le plus vieux moteur de Turbomeca encore en production. Cette production qui continue est destinée au British Aerospace Hawk, avion d’entrainement britannique qui fête cette année les 50 ans de son premier vol intervenu le 21 août 1974.
Il y a 80 ans, septembre 1944, Joseph Szydlowski rentre à Bordes
En novembre 1942, en raison de l’invasion de la zone libre par les troupes allemandes faisant suite au débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Joseph Szydlowski quitte Turbomeca et s’exile en Suisse. Les machines-outils de l’usine de Bordes sont emportées par les Allemands en Tchécoslovaquie. Joseph Szydlowski travaille pour le ministère de l’air suisse et maintient tant bien que mal le contact avec Bordes où son épouse et le général Martinot-Lagarde essayent de sauvegarder ce qui peut l’être en attendant la Libération. Celle-ci intervient en août 1944 quand les troupes allemandes quittent la région de Pau. Son sauf-conduit obtenu, Joseph Szydlowski rentre à Bordes en septembre 1944 et entame le processus de remise en route de l’usine.
Il y a 70 ans, octobre 1954, record du monde d’altitude pour l’Artouste II
En juillet 1953, Sikorsky fait voler l’hélicoptère S-52-5 équipé d’un Artouste I, puis d’un Artouste II. En septembre 1953, l’US Army demande à l’hélicoptériste de transformer l’appareil en remplaçant le rotor tripale par un rotor quadripale et d’équiper l’appareil d’un train d’atterrissage rétractable. L’appareil prend la désignation S-59 pour Sikorsky et XH-39 pour l’US-Army. Le 10 octobre 1954, aux mains du pilote Billy Wester de l’US-Army, l’appareil bat le record du monde d’altitude pour hélicoptère avec 7474 m.
Il y a 60 ans, novembre 1964, certification du Bastan VIC1
Début 1961, le constructeur français Max Holste, créateur du fameux Broussard, signe un accord avec Nord Aviation pour la reprise par cette société du programme du bimoteur de transport MH-260 Super Broussard alors équipé du turbopropulseur Bastan IV de Turbomeca. Nord Aviation décide d’en faire une version pressurisée dénommée Nord 262, mais équipée d’un moteur plus puissant, le Bastan VIC1 qui est certifié le 23 novembre 1964 pour une puissance de 1000 ch au décollage et au maximum continu.
Il y a 50 ans, décembre 1974, premier vol de l’Arriel.
Le 7 décembre 1974, sur l’aéroport de Pau-Uzein, le moteur Arriel décolle pour la première fois. Ce premier vol a lieu sur une Gazelle transformée par la CGTM et pilotée par Claude Barteau avec Antonin Labour comme ingénieur navigant d’essai. Dix jours plus tard, le 17 décembre a lieu le premier vol officiel en présence de la presse et des personnalités.