Il y a 10 ans, janvier 2015, signature du contrat Arriel 2H
Le 22 janvier 2015, Turbomeca signe avec l’hélicoptériste chinois Avicopter le contrat de motorisation des hélicoptères AC-312E et AC-332. Le premier est une nouvelle version de l’AC-312 issue de la lignée des hélicoptères Dauphin construits sous licence depuis les années 1980 ; le second, un appareil nouveau de la classe des 3,8 tonnes.
Il y a 50 ans, février 1975, premier vol de l’Ecureuil avec Arriel.
Quand, au début des années 1970, Aerospatiale lance le développement de l’AS 350 Ecureuil, elle décide de proposer aux opérateurs le choix de la motorisation. L’opérateur peut ainsi choisir un moteur américain Lycoming LTS 101 ou un moteur Arriel de Turbomeca. Le premier prototype de l’Ecureuil, motorisé par un LTS 101, vole le 26 juin 1974. Il est suivi le 14 février 1975 du prototype n°2 motorisé par l’Arriel. Cinquante ans plus tard, Turbomeca/Safran HE a livré plus de 7000 moteurs Arriel pour cet appareil et éliminé depuis bien longtemps son concurrent américain.
Il y a 70 ans, mars 1955, premier vol de l’Alouette II
Dans les premières années suivant la fin de la seconde guerre mondiale, de nombreux constructeurs aéronautiques français se lancent dans le développement d’hélicoptères. Ces appareils sont alors naturellement équipés de moteurs à pistons comme leurs compétiteurs internationaux. De ce fait, ils ne marquent pas de progrès décisif par rapport à ces derniers. C’est alors qu’en 1953, à la suite d’une rencontre entre la SNCASE et Turbomeca, la première décide de retenir l’Artouste II de la seconde comme motorisation pour une nouvelle tentative. Ce nouvel hélicoptère, baptisé Alouette II, effectue son premier vol le 12 mars 1955. Immédiatement, il présente des qualités exceptionnelles et la fabrication en série démarre dès l’année suivante. La filière française de l’hélicoptère est lancée, elle se poursuit aujourd’hui au travers d’Airbus Helicopters.
Il y a 60 ans, avril 1965, premier vol du Puma
Jusqu’au milieu des années 1960, les besoins en hélicoptères lourds de transport des armées françaises sont assurés par des appareils américains : Sikorsky H-34 construits sous licence par Sud Aviation à Marignane et Piasecki H-21. Pour les remplacer, l’armée de terre française émet en décembre 1961 une fiche programme pour un hélicoptère dit « de manœuvre ». En juin 1963, Sud Aviation reçoit un contrat de développement pour un hélicoptère dénommé SA-330. Initialement baptisé Alouette IV, il prend rapidement le nom de Puma. Motorisé par deux Turmo IIIC3-C4 de Turbomeca, le prototype 01 immatriculé F-ZWWN effectue son premier vol le 14 avril 1965. C’est le départ d’une brillante carrière qui se poursuit encore de nos jours.
Il y a 60 ans, mai 1965, inauguration de l’usine de Tarnos
Au début des années 1960, Turbomeca cherche à s’agrandir. Au même moment, la fermeture des Forges de l’Adour au Boucau prévue pour 1965 entraine la mise en place d’un programme de reconversion en direction des 1500 forgerons concernés. Les deux besoins se rencontrent et en 1963 débutent les discussions autour d’une implantation de Turbomeca à Tarnos. Les discussions sont menées rondement et les travaux de construction de la nouvelle usine démarrent en mai 1964. L’inauguration officielle a lieu le 14 mai 1965 en présence d’Olivier Guichard, Délégué à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale auprès du Premier Ministre ; 50 salariés travaillent alors dans la nouvelle usine.
Il y a 30 ans, juin 1995, premier vol de l’EC 120
Au début des années 1990, la nouvelle société Eurocopter décide de développer un concurrent du Bell 206 JetRanger, soit un hélicoptère cinq places à turbine de 1500 kg devant coûter un million de dollars. Après de longues discussions, Turbomeca accepte en 1992 de développer une version spéciale de la famille Arrius, l’Arrius 2F avec un compresseur à débit d’air réduit pour diminuer la consommation carburant et une régulation hydromécanique dérivée de celle de l’Arriel 1 afin de réduire le prix du moteur. Le nouvel hélicoptère, dénommé EC 120, fait son premier vol le 9 juin 1995 à Marignane. Mais les exigences nouvelles de certification vont rapidement enterrer l’objectif de masse et celui du million de dollar. L’EC 120 se révèle incapable de concurrencer le JetRanger et sa production est arrêtée en 2017 après la fabrication de 700 exemplaires. Turbomeca a produit 818 Arrius 2F.
Il y a 50 ans, juillet 1975, homologation du Larzac
En 1968, Turbomeca et Snecma décident de développer en commun un turboréacteur double flux de 1000 à 1500 kg de poussée destiné aux applications militaires et civiles, appelé Larzac. Cette décision se concrétise en 1969 par la constitution du GIE (Groupement d’Intérêt Economique) GRTS (GRoupement Turbomeca Snecma). En 1972, le Larzac est sélectionné pour la motorisation de l’AlphaJet, futur avion d’entrainement des armées de l’air française et allemande. Les sociétés allemandes MTU et KHD intègrent alors le GIE en vue de la production en série du moteur. Celui-ci est homologué le 2 juillet 1975 et 1264 exemplaires de série seront produits entre 1978 et 1987.